Pourquoi le stress n’est pas toujours la cause de votre mal-être

Pourquoi ce que vous appelez "stress" n’est peut-être pas du stress

Beaucoup de personnes viennent consulter en me disant : « Je suis stressé.e », « Je suis sous pression », « J’ai du mal à décrocher ».
Mais quand on creuse, ce n’est pas juste du stress. C’est :

• Un mal-être diffus, chronique

• Une perte de sens

• Une accumulation d’émotions jamais exprimées

• Une fatigue de toujours devoir faire bonne figure

En réalité, le stress est souvent le symptôme, pas la cause.

Stress ou surcharge émotionnelle ?

Notre système nerveux est conçu pour réagir au stress ponctuel (danger, imprévu, effort).
Mais aujourd’hui, ce qui nous épuise, ce sont :

• Les relations où l’on s’écrase

• Les rôles qu’on endosse sans se poser de questions

• La culpabilité de ne pas en faire assez

• Les émotions qu’on garde pour ne pas déranger

Selon l’OMS, 1 personne sur 4 souffre de troubles liés au stress chronique, mais peu identifient ce qu’ils vivent comme un vrai signal de mal-être.

Comment la thérapie peut aider à démêler

Une thérapie, ce n’est pas juste « parler de ses problèmes ».
C’est un espace pour :

• Identifier la source du mal-être (pas juste ses manifestations)

• Faire le tri entre ce qui vous appartient et ce que vous portez pour les autres

• Recontacter ses vrais besoins sans culpabiliser

• Apprendre à ne plus se trahir au quotidien

En séance, on peut explorer les ancrages émotionnels, les schémas répétitifs, et petit à petit reconstruire une stabilité intérieure.

→ En savoir plus sur la thérapie individuelle

Petit exercice : votre boussole du stress

Pendant une semaine, notez chaque jour :

1. Le moment où vous vous êtes senti.e « stressé.e »

2. Ce que vous faisiez / avec qui vous étiez

3. Ce que vous avez ressenti (colère, tristesse, pression, honte…)

Puis, posez-vous la question :

🔹 Suis-je vraiment stressé.e ? Ou est-ce que je ressens autre chose ?

Cet exercice simple permet déjà de faire la différence entre tension réelle et surcharge intérieure.

Ce que vous appelez "stress", c’est peut-être votre manière de tenir debout malgré tout.

Mais ce n’est pas une fatalité. Et vous n’avez pas à attendre que tout craque pour demander de l’aide.
La thérapie est un vrai levier pour reprendre contact avec soi… avant que le corps ne crie.