Style d’attachement anxieux : pourquoi s’attacher fait si mal ?

Difficulté à faire confiance, peur d’être quitté, besoin constant de réassurance ? Ce sont des signaux d’un style d’attachement anxieux. Voici comment en sortir.

DEPENDANCE AFFECTIVE

Céline FOLLY

7/19/20251 min read

Attachement anxieux - Céline FOLLYAttachement anxieux - Céline FOLLY

Vous vous accrochez vite, fort. Trop fort. Et pourtant, l’autre vous échappe. Vous vivez la relation comme une tension constante : peur de déranger, besoin d’être rassuré.e, angoisse quand l’autre prend de la distance.

C’est peut-être un style d’attachement anxieux.

Qu'est-ce que l'attachement anxieux ?

Selon la théorie de l'attachement développée par Bowlby et Ainsworth, nos premières expériences affectives forgent notre manière de nous relier aux autres.

L'attachement anxieux se construit souvent dans une enfance marquée par l'imprévisibilité : parfois aimé, parfois ignoré. Cela crée un rapport fusionnel à l'autre, mêlé à une peur constante de perdre l'amour reçu.

Comment cela se manifeste ?

  • Vous réagissez fortement au silence ou à l'éloignement de l'autre

  • Vous avez besoin de valider constamment que l'on vous aime

  • Vous anticipez les conflits, quitte à être en alerte permanente

  • Vous vous suradaptez pour être sûr.e de ne pas décevoir

Est-ce réversible ?

Oui. Mais pas en cherchant à plaire plus, ni à être plus aimable. Ce qu’il faut guérir, ce n’est pas la relation actuelle, mais la blessure d’attachement d’origine.

En coaching ou en accompagnement, on vient :

  • Identifier les schémas répétitifs

  • Apprendre à poser des limites saines sans peur d'être quitté

  • Créer une sécurité intérieure indépendante de l’autre

Pour commencer, je vous propose ce test gratuit pour mieux comprendre votre profil d’attachement :


→ Faire le quizz

S’attacher, ce n’est pas perdre sa liberté. Mais quand on vit dans la peur de décevoir, de gîner ou d’être abandonné, ce n’est plus de l’attachement. C’est de l’angoisse.

Et l’angoisse, ça se soigne. Pas en changeant l’autre, mais en venant guérir ce qui a manqué.

Et si c’était le moment de sortir du doute pour revenir à soi ?