Tu n’es pas « trop sensible ». Tu as été blessé… en silence.

GESTION DES ÉMOTIONS

Céline FOLLY

6/26/20252 min read

Peur de l'abandon
Peur de l'abandon

Tu souris. Tu avances. Tu aides même les autres parfois.
Mais il y a ce truc en toi qui reste en vrac.
Une panique quand quelqu’un s’éloigne.
Une sensation d’être “de trop”.


Le besoin de plaire, de ne surtout pas déranger.
Tu te demandes si c’est toi qui as un problème.

Et si, en réalité, ce que tu ressens venait d’une blessure bien plus ancienne que tu ne le crois ?
On les appelle les blessures d’attachement, et elles se forment parfois dès la petite enfance — sans cris, sans drame. Juste l’absence de sécurité émotionnelle stable.

📌 Une étude de Cassidy & Shaver (2008) a montré que les schémas d’attachement (sécure, évitant, anxieux, désorganisé) façonnent profondément la manière dont on entre en lien adulte.
Chez les personnes en souffrance relationnelle, on retrouve fréquemment un attachement anxieux : peur du rejet, besoin de validation constant, fusion affective.

Tu n’es pas fou. Tu n’es pas faible.
Tu as appris à survivre avec des repères instables.
Tu t’es adapté·e... Trop...


Tu fais attention à tout. Tu te coupes parfois de tes propres besoins pour maintenir le lien à tout prix.

Mais ça s’épuise. Et surtout, ça se répare.

La bonne nouvelle ?
Grâce aux découvertes des neurosciences affectives, on sait aujourd’hui que ces blessures ne sont pas figées.


Dan Siegel (neuropsychiatre) parle de “neuroplasticité relationnelle” : le cerveau peut réapprendre une sécurité affective, à condition de vivre une relation réparatrice.

Cela peut commencer par une thérapie où tu n’as rien à prouver.
Un espace où l’on t’aide à nommer ce qui t’a blessé·e, sans dramatiser, sans minimiser non plus.

Et à force de t’écouter, de reconnaître les signaux de ton corps (cette boule au ventre, cette tension dans la gorge), tu peux créer un ancrage nouveau. Plus solide. Plus doux.

→ Tu peux débuter ce travail avec la thérapie individuelle.
Et si tu veux quelque chose de plus concret, plus ciblé, je t’accueille aussi dans le programme Équilibre.

Avant de refermer cet article, je te propose une courte introspection.
Prends 3 minutes et note :

  • Quand je me sens ignoré·e, je réagis comment ?

  • Est-ce que je me permets d’avoir besoin de l’autre ?

  • Ai-je appris à ne rien attendre pour ne pas être déçu·e ?

Tu n’as pas à tout résoudre maintenant. Mais commence par te voir, pour de vrai.
Car ce n’est pas parce qu’on ne voit pas ta blessure qu’elle ne mérite pas d’attention.