Deuil amoureux | Les 7 phases pour mieux les traverser

On parle du deuil de l’autre, mais on ne parle pas assez du deuil de la vie qu’on avait imaginée. D’un futur qui n’aura pas lieu.

Une rupture n'est pas qu'une fin. C'est aussi une perte de repères, de rituels, d'une version de soi qui n'existe plus. Ce que vous ressentez, cette confusion, cette douleur, c'est le deuil amoureux qui s'installe.

Et non, il n'y a pas de "bonne" ou de "mauvaise" façon de le vivre. Il y a juste un chemin à parcourir. Dans cet article, nous allons explorer les 7 phases qui le composent, non pas pour vous dire quoi ressentir, mais pour vous donner un cadre, une boussole qui vous aidera à vous sentir moins seul·e.

Les 7 phases du deuil amoureux

Le modèle des phases du deuil, popularisé par la psychiatre Elisabeth Kübler-Ross, est un repère précieux. Adapté au contexte amoureux, il nous aide à mettre des mots sur l'intensité de nos émotions. Mais rappelez-vous : elles ne se suivent pas toujours dans cet ordre, et vous pouvez passer de l'une à l'autre en un clin d'œil.

1. Le choc et le déni. C'est la phase de l'incrédulité. Votre cerveau refuse d'intégrer l'information, comme pour vous protéger. C'est un bouclier émotionnel qui vous permet de prendre le temps d'encaisser.

2. La douleur et la colère. Quand le déni s'effrite, la douleur éclate. Elle se transforme souvent en colère : contre l'autre, contre soi, contre le monde entier. Cette colère, c'est une force à ne pas étouffer, car elle est le signe que quelque chose en vous refuse la situation.

3. Le marchandage. C'est la phase où l'on essaie de trouver un sens, de négocier avec l'univers : "Et si j'avais agi différemment ?", "Et si on se donnait une autre chance ?". C'est un espoir fragile, mais il nous permet de reprendre un peu de contrôle.

4. La tristesse profonde. C'est le moment de l'effondrement. Un sentiment de vide, d'abattement. C'est la phase la plus difficile, mais aussi la plus nécessaire. En acceptant cette tristesse, vous vous autorisez à faire le deuil.

5. L'acceptation (le premier pas). Ce n'est pas une joie soudaine, mais une forme d'apaisement. On comprend que la situation est réelle. On ne se bat plus contre la réalité. C'est un immense soulagement.

6. La reconstruction. C'est la phase de la renaissance. On commence à réinvestir ses passions, ses relations, ses projets. On se redécouvre loin de l'autre, et on se sent de nouveau complet·e.

7. La sérénité. C'est la phase où l'on se sent en paix avec ce qui s'est passé. On a pardonné, on a grandi, et on a compris que la rupture n'était pas une fin, mais une étape pour mieux se choisir.

L'exercice et l'accompagnement

Exercice introspectif : Où en êtes-vous sur ce chemin ?

Prenez une feuille et notez :

• Sur une échelle de 1 à 10, où se situe ma douleur aujourd'hui ?

• Quelles émotions ai-je ressenties le plus ces derniers jours ?

• Vers quelle phase ai-je l'impression de tendre ?

L'objectif n'est pas de vous juger, mais de prendre conscience que vous n'êtes pas statique. Vous êtes en mouvement.

Si vous avez l'impression de stagner, ou que la tristesse est trop lourde à porter, rappelez-vous que ce n'est pas une fatalité.

C'est le bon moment pour vous faire accompagner et trouver un espace pour avancer à votre rythme.

Le coaching en présence ou sprint sont des solutions pour traverser ce chemin avec plus de douceur et de clarté.

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Le deuil amoureux, c'est comme une tempête. On ne peut pas l'arrêter, mais on peut apprendre à naviguer. Et après, la mer est toujours plus calme.