Apprendre à s’aimer : le guide pour se reconnecter à soi (Coaching)

Vous vous oubliez facilement ? Reconnectez-vous à vous-même : estime de soi, limites, sécurité intérieure… Un guide coaching pour vous remettre au centre.

ESTIME DE SOI

Céline FOLLY

12/12/202515 min read

Apprendre à s'aimer - Céline folly
Apprendre à s'aimer - Céline folly

Le grand guide de la relation à soi : apprendre à s’aimer, se choisir, s’incarner

On parle beaucoup de relations : relations amoureuses, relations familiales, relations professionnelles…
Mais on oublie souvent la seule relation qui influence absolument toutes les autres :
la relation à soi.

Tu peux avoir un bon entourage, une vie “correcte”, un bon niveau de conscience… et pourtant sentir un décalage intérieur, une fragilité, une lutte constante avec toi-même.

Tu peux t'entendre dire :

« Je suis dur(e) avec moi. »
« Je ne me sens jamais assez. »
« Je me perds dans les besoins des autres. »
« Je ne sais plus vraiment qui je suis. »

Et derrière, il n’y a pas un manque d’intelligence, ni un manque de volonté.
Il y a une vérité : on ne nous apprend jamais à vivre avec nous-mêmes.

Pas à nous aimer.
Pas à nous respecter.
Pas à poser des limites.
Pas à nous choisir.
Pas à nous incarner.

La relation à soi n’est pas innée.
Elle s'apprend. Elle se travaille. Elle se muscle.
Et elle change tout.

Dans cet article, je t’accompagne avec ma casquette de coach de vie, de coach en développement personnel, de coach émotionnel, et avec toute la profondeur de la Méthode Cœur Vrai — un coaching incarné, humain, orienté vérité, clarté, et amour réel.

Tu vas comprendre :

  • pourquoi la relation à toi conditionne tout ton vécu,

  • pourquoi tu te perds parfois, même en comprenant très bien ce qui t’arrive,

  • comment apprendre à t’aimer sans tomber dans le “feel good” superficiel,

  • comment te choisir sans culpabilité,

  • comment t’incarner enfin : être toi, vraiment toi, même quand c’est difficile,

  • comment le coaching peut transformer ta façon d’être au monde.

Ici, on ne va pas parler de théorie.
On va parler de toi, de ton intérieur, de la manière dont tu habites ta propre vie.

1. Relation à soi : la seule relation qui ne s’interrompt jamais

Tu peux rompre, déménager, changer de travail, couper des liens.
Mais tu ne peux jamais sortir de ta relation à toi-même.

Et pourtant, c’est celle qu’on néglige le plus.

La plupart des gens vivent comme si leur valeur dépendait de :

  • ce que les autres disent d’eux,

  • ce qu’ils accomplissent,

  • la qualité de leurs relations,

  • le regard extérieur,

  • la validation sociale ou affective.

Et ils oublient le socle :
Comment je me vis quand personne ne regarde ?

La relation à soi, c’est la vérité interne.
Celle que tu ne peux pas maquiller.
Celle qui continue quand tout s’éteint autour de toi.

Il y a trois façons d’exister dans ta propre vie :

1) L’auto-lutte

Tu te parles mal.
Tu te juges.
Tu te compares.
Tu t’abandonnes.
Tu te critiques.
Tu t’épuises.
Tu te forces.

C’est la relation intérieure la plus répandue — et la plus silencieuse.

2) L’auto-oubli

Tu deviens ce que les autres attendent.
Tu te suradaptes.
Tu dis oui par peur.
Tu fais passer leurs besoins avant les tiens.
Tu t’effaces pour garder la paix.

Tu vis à côté de toi.

3) L’incarnation

Tu te connais.
Tu te choisis.
Tu poses des limites.
Tu te respectes.
Tu t’aimes assez pour ne plus t’abandonner.
Tu avances avec toi, pas contre toi.

La relation à soi est un art.
Un engagement.
Un apprentissage continu.

Et contrairement à ce qu’on croit, ça ne demande pas de s’aimer tout le temps.
Ça demande de s’aimer suffisamment pour ne plus se trahir.

2. Pourquoi c’est si difficile d’avoir une bonne relation avec soi-même ?

Parce que personne ne nous a appris à le faire.
Le système éducatif forme des performeurs, pas des humains centrés.
La société aplatie les émotions.
Les familles transmettent souvent ce qu’elles ont elles-mêmes reçu :
➤ le silence, la suradaptation, la comparaison, la dureté, la survie.

On t’a peut-être appris à :

  • être sage,

  • être utile,

  • être fort(e),

  • être gentil(le),

  • être performant(e),

  • être discret(ète),

  • être calme,

  • être raisonnable.

Mais t’a-t-on appris à être toi ?

À t’écouter vraiment ?
À te respecter même quand c’est difficile ?
À dire non sans honte ?
À t’aimer sans excès ni narcissisme ?
À poser des limites claires ?
À exister dans tes relations au lieu d’y disparaître ?

Probablement pas.

Ne pas savoir s’aimer, ce n’est pas un défaut personnel. C’est un déficit d’apprentissage.

La bonne nouvelle ?
Ça s’apprend très bien à l’âge adulte.
Et cela transforme toute une vie.

3. Les trois piliers invisibles d’une relation à soi solide

Chaque personne qui avance réellement dans un coaching travaille ces trois axes — que ce soit consciemment ou non.

1) La sécurité intérieure

C’est le fait de sentir que tu peux rester avec toi-même, même quand tu doutes, même quand tu échoues, même quand tu déçois.

Sans sécurité intérieure, le moindre signe extérieur devient une menace.

2) L’estime de soi

C’est comment tu te regardes.
Ta valeur ressentie.
Le respect que tu t’accordes.
Ta capacité à te traiter comme quelqu’un qui compte.

3) L’incarnation

C’est l’action.
Le passage du “je comprends” au “je deviens”.
L’alignement entre ce que tu sais et ce que tu vis.

Ces trois piliers fondent la relation à soi.
Ils sont aussi les fondations du coaching de vie moderne et efficace.

4. Comment la relation à toi influence absolument toutes tes relations

On dit souvent :

“On attire ce que l’on vibre.”

Ce n’est pas de la magie. C’est de la psychologie humaine.

Tu n’attires pas les autres sur ce que tu dis vouloir.
Tu attires les autres sur la manière dont tu te traites toi-même.

✔ Si tu te dévalorises intérieurement,

tu tolères trop, tu expliques trop, tu excuses trop.

✔ Si tu ne te choisis pas,

tu attires des personnes qui ne te choisissent pas non plus.

✔ Si tu crois que tu dois mériter l’amour,

tu entres dans des relations déséquilibrées.

✔ Si tu n’as pas de limites internes,

les autres les franchissent sans même s’en rendre compte.

Ce n’est pas “de ta faute”.
C’est une dynamique intérieure.

Les autres lisent ta relation à toi avant de lire tes mots.

Un partenaire, un collègue, un ami perçoit (même inconsciemment) :

  • ton niveau d’ancrage,

  • la clarté avec laquelle tu existes,

  • ton niveau de tolérance,

  • ton rapport à toi-même.

Et ils s’ajustent.

Autrement dit :
Ta relation à toi conditionne ta place dans toutes les autres relations.

C’est pour ça que travailler la relation à soi change tout :
l’amour, le travail, les amitiés, la parentalité, les relations familiales…
et surtout ton rapport à la vie.

5. Pourquoi “se choisir” est si difficile : la racine du problème

Tout le monde sait qu’il faut se respecter.
Tout le monde sait qu’il faut “être soi-même”.
Tout le monde sait qu’il faut “s’aimer”.

Alors pourquoi est-ce que c’est si difficile ?

Parce que se choisir active une mémoire de danger.

Quand tu as grandi dans un environnement où :

  • il fallait être sage,

  • il fallait se taire,

  • il fallait plaire,

  • il fallait éviter le conflit,

  • il fallait ne pas déranger,

  • il fallait être parfait(e),

  • il fallait s’adapter aux autres…

Alors ton système nerveux a enregistré :
“Si je me choisis, je perds le lien.”

Et donc aujourd’hui :

  • dire non te met en panique,

  • poser une limite te fait culpabiliser,

  • te faire respecter te paraît “trop”,

  • te prioriser te semble égoïste,

  • être vrai(e) te semble dangereux.

Tu ne luttes pas contre un manque de volonté.
Tu luttes contre un ancien programme de survie.

Et on ne désactive pas un programme de survie… avec du mental.
On le désactive avec un travail intérieur incarné, progressif, stable, accompagné :
exactement ce que propose un coaching de vie profond, un coaching émotionnel, ou un coaching thérapeutique.

6. Les 4 leviers concrets pour transformer ta relation à toi

Ce sont les quatre axes que je travaille en coaching, notamment avec la Méthode Cœur Vrai.

1) Le respect de soi (avant l'amour de soi)

Beaucoup veulent s’aimer.

Mais l’amour de soi vient après quelque chose de plus essentiel :
👉 le respect de soi.

Tu n’as pas besoin de t’aimer pour te respecter.
Tu as besoin de te respecter pour t’aimer.

C’est le premier pilier du coaching relation à soi.

Apprendre à te dire :

  • “Je mérite d’être traité(e) correctement.”

  • “Je mérite une parole douce intérieure.”

  • “Je mérite de ne plus me marcher dessus.”

Ça change tout.

2) Les limites (le cœur de la dignité)

Poser une limite ne sert pas à éloigner les autres.
Poser une limite sert à te garder près de toi.

On te l’a peut-être jamais dit, mais :
Une limite est un acte d’amour.

Amour pour toi.
Amour pour la relation.
Amour pour la vérité.

Les gens qui posent des limites ne sont pas “difficiles”.
Ce sont des gens qui ont cessé de se trahir.

3) L’incarnation (arrêter de savoir… et commencer à vivre)

Tu sais plein de choses.
Tu comprends plein de choses.
Mais tu le vis comment ?

Entre :
“Je sais que je dois me respecter”
et
“Je me respecte réellement”

il y a un monde : celui de l’incarnation.

C’est ce qu’on travaille en coaching :


🤎 passer du mental au corps,
🤎 passer de l’idée à l’action,
🤎 passer de la théorie à la présence,
🤎 passer de l’intention à la vérité.

4) L’auto-compassion (pas la gentillesse naïve, la vraie force)

Beaucoup pensent que l’auto-compassion, c’est se caresser dans le sens du poil.
Non.

L’auto-compassion, c’est :
se traiter comme quelqu’un qu’on respecte profondément.

Quand tu te parles comme un ennemi, tu t’épuises.
Quand tu te parles comme un allié, tu te solidifies.

7. Comment le coaching transforme durablement la relation à soi

Un coaching n’est pas une discussion positive.
Ce n’est pas un cours.
Ce n’est pas un modèle.

C’est un espace où tu apprends :

  • à te recentrer,

  • à t’écouter vraiment,

  • à identifier ce qui vient de toi et ce qui ne t’appartient pas,

  • à ressentir au lieu de fuir,

  • à poser des actes clairs,

  • à redevenir ton propre point d’appui.

Le coaching te donne :

  • des prises de conscience,

  • des outils,

  • des régulations,

  • des choix,

  • une vision claire de toi,

  • une manière différente d’habiter ta vie.

On ne change pas en étant juge de soi.
On change en étant accompagné d’une manière juste, ferme, présente, aimante.

8. Quand la relation à soi est abîmée : les schémas qui se répètent

Tu ne vas pas aimer ce que je vais te dire…
Mais tu vas reconnaître beaucoup de choses.

Quand la relation à soi est fragile, on se perd dans des comportements qui semblent “logiques”, mais qui ne sont que des stratégies de survie.

Voici les quatre schémas que je retrouve le plus dans mes coachings.

1. La suradaptation (se tordre pour être aimé)

C’est le schéma n°1.
Le plus invisible.
Le plus répandu.

Tu t’adaptes, encore et encore :

  • tu fais plaisir,

  • tu t’excuses,

  • tu minimises,

  • tu expliques,

  • tu prends sur toi,

  • tu “comprends trop”,

  • tu t’oublies.

À force, tu deviens quelqu’un de très fonctionnel…
mais pas quelqu’un de vivant.

Ce que tu sacrifies en silence, ton corps le paie très cher :

  • fatigue émotionnelle,

  • anxiété,

  • hypervigilance,

  • perte d’élan,

  • difficulté à sentir ce que tu veux vraiment.

La suradaptation n’est pas une qualité humaine.
C’est le résultat d’un manque de sécurité intérieure.

2. Le perfectionnisme (ne jamais être assez)

Le perfectionnisme, ce n’est pas aimer le travail bien fait.
C’est vivre avec la peur d’être “pas assez”.

Le perfectionnisme dit :

  • “Si je fais moins bien, je vais décevoir.”

  • “Si je ne contrôle pas, je vais perdre pied.”

  • “Si ce n’est pas parfait, je ne mérite pas.”

Le perfectionnisme n’est pas un standard haut.
C’est un mécanisme de défense.

Et ça épuise l’âme.

3. La dépendance émotionnelle (chercher un point d’appui extérieur)

Attention : ce n’est pas la dépendance affective du cluster Amour.
Ce n’est pas une pathologie.
C’est un réflexe intérieur quand tu n’es plus assez solide avec toi-même.

Tu cherches alors :

  • de la validation,

  • un avis extérieur,

  • un repère dans les autres,

  • un regard pour te sentir exister.

C’est humain.
Mais ça te coupe de ta puissance.

Une relation saine à soi… te rend moins dépendant de l’opinion des autres.

4. L’auto-dévalorisation (la petite voix qui détruit tout)

Tu connais cette voix ?

Celle qui murmure :

  • “Tu ne vaux pas grand-chose.”

  • “Regarde les autres, ils font mieux.”

  • “Pourquoi quelqu’un t’aimerait vraiment ?”

  • “Tu vas encore échouer.”

Ce n’est pas toi.
Ce n’est pas ta vérité.
Ce n’est même pas ta pensée.

C’est une vieille mémoire intérieure qui s’accroche.

Le coaching t’aide à apprendre à la reconnaître…
et surtout à ne plus la croire.

9. Les origines de la relation à soi : ce que tu as appris sans t’en rendre compte

Tu n’as pas inventé tes difficultés.
Tu les as apprises.

Voici les cinq sources principales que je retrouve en coaching de vie, coaching émotionnel ou coaching thérapeutique.

1) L’enfance (le premier miroir)

Tu t’es construit(e) à travers les regards qu’on posait sur toi.

Si tu as grandi avec :

  • des parents critiques,

  • des modèles exigeants,

  • de l’instabilité,

  • de l’amour conditionnel,

  • du silence émotionnel,

alors tu as développé des réflexes de survie qui influencent encore aujourd’hui ta manière de te traiter.

Ce n’est pas une condamnation.
C’est une information.

2) Les expériences marquantes

Même avec une enfance stable, des expériences de vie peuvent fissurer la relation à soi :

  • une rupture difficile,

  • un échec humiliant,

  • une trahison,

  • du harcèlement,

  • du rejet,

  • du surmenage,

  • des années où tu as dû “tenir”.

Ce que tu as vécu a laissé des empreintes émotionnelles.
Le coaching aide à les transformer.

3) La société (l’injonction à être parfait)

On vit dans une culture de performance où :

  • il faut être fort,

  • il faut être stable,

  • il faut toujours évoluer,

  • il faut être positif,

  • il faut réussir partout.

Le problème, c’est que ça crée un fossé entre :
➤ ce que tu ressens vraiment
et
➤ ce que tu crois devoir montrer.

La relation à soi souffre dans ce décalage.

4) Le système nerveux (ton centre de gravité)

Si tu as connu le stress, l’anxiété, la surcharge mentale ou des émotions très fortes, alors ton système nerveux influence directement :

  • la manière dont tu te vois,

  • ta capacité à te poser,

  • ton niveau de confiance,

  • ton rapport à la vie.

Quand un système nerveux est dérégulé, l’image de soi est forcément instable.

C’est pour ça que le coaching moderne ne travaille plus seulement sur “les pensées”.
Il travaille sur le corps, les émotions, l’ancrage, la respiration, l’énergie intérieure.

5) Le manque d’incarnation (tu sais… mais tu ne vis pas)

Tu peux lire tous les livres du monde.
Tu peux regarder toutes les vidéos.
Tu peux comprendre parfaitement les concepts.

Si tu ne l’incarnes pas, rien ne change.

La relation à soi n’est pas une compréhension intellectuelle.
C’est un art de vivre.

Et cet art s’apprend.

10. La vraie transformation : ce que tu vas commencer à ressentir

Voici les signes très concrets qui montrent que la relation à soi se transforme réellement.
C’est ce que je vois chez mes clients, dès les premières semaines de coaching.

✔ Tu te surprends à respirer plus souvent.

Tu sens ton axe revenir.

✔ Tu arrêtes de t’excuser pour tout.

Tu dis “non” sans t’effondrer.

✔ Tu réfléchis moins… mais tu sens mieux.

Tu deviens plus clair, plus présent.

✔ Tu arrêtes de courir derrière les autres.

Tu te choisis sans culpabiliser.

✔ Tu ne confonds plus amour et validation.

Tu reconnais ta valeur indépendamment de l’extérieur.

✔ Tu retrouves de la légèreté.

Et même… de la joie.

Ce n’est pas parce que ta vie change d’un coup.
C’est parce que toi tu changes à l’intérieur.

C’est ce qu’on appelle :
la réconciliation intérieure.

Quand tu commences à t’aimer vraiment : ce qui change pour de vrai dans ta vie

Se reconnecter à soi, ce n’est pas “devenir lumineux H24”.
C’est plus subtil. Plus concret. Plus humain.

Voilà ce que je vois systématiquement chez mes clients, quand la relation à soi commence à se transformer :

1. Tu arrêtes de t’épuiser pour être aimé(e)

Tu ne cours plus après les preuves.
Tu ne fais plus semblant.
Tu ne portes plus des relations à bout de bras.

Tu sens — dans ton corps — que tu mérites le respect.

2. Tu entres dans une forme de légèreté

Pas la légèreté naïve.
La légèreté de quelqu’un qui a enfin déposé un sac qu’il portait depuis trop longtemps.

Tu respires.
Tu ne forces plus.
Tu réagis moins violemment.
Tu te sens “chez toi” dans ta vie.

3. Tu incarnes l’amour plutôt que de le quémander

Quand la relation à soi devient stable :
tu offres une présence vraie, simple, nourrissante — sans te sacrifier.

Tu n’aimes plus “contre toi-même”.
Tu aimes depuis toi.

C’est cette présence-là qui transforme les relations, qu’elles soient amoureuses, familiales ou professionnelles.

Dans ma pratique, je vois ceci chaque semaine :
des personnes brillantes, compétentes, aimées… mais qui vivent avec une petite voix intérieure qui dit :
“Tu pourrais faire mieux”, “Ce n’est pas assez”, “Ne fais pas de vagues”.

Le problème n’est jamais un manque de capacités.
C’est un manque de sécurité intérieure construit au fil des années.

L’accompagnement coaching + thérapeutique permet de remettre du solide là où le doute a pris racine.

Si ces mots résonnent, si tu sens que quelque chose cherche à se remettre en place en toi, j’ai créé une masterclass pour t’aider à reprendre ta place intérieure sans te trahir.

Accéder à la Masterclass « Revenir à soi pour aimer mieux»

Les 6 résistances les plus fréquentes quand on travaille la relation à soi

Et surtout : comment les dépasser.

Résistance 1 : “Je n’ai pas le temps”

Traduction réelle :
« J’ai appris à me mettre en dernier. »

Contre-mouvement :
Commence par 2 minutes par jour.
Ton système nerveux retiendra que tu existes.

Résistance 2 : “J’ai peur de devenir égoïste”

Les personnes qui se préoccupent d’être égoïstes… ne le deviennent jamais.
Ce sont celles qui se sont trop oubliées qui redoutent d’exister.

Contre-mouvement :
Pose un petit non par semaine.
Pas pour t’affirmer.
Pour te rencontrer.

Résistance 3 : “J’ai tout essayé, je ne change pas”

Non.
Tu as essayé de te forcer à changer sans comprendre ton système intérieur.

Contre-mouvement :
Travaille le système nerveux avant la discipline.

Résistance 4 : “Si je ralentis, je vais m’effondrer”

C’est normal d’avoir peur de déposer ce qu’on a porté toute une vie.

Contre-mouvement :
On ne ralentit pas d’un coup.
On descend par paliers, comme en plongée.

Résistance 5 : “Je ne mérite pas qu’on s’occupe de moi”

C’est l’empreinte directe de l’enfance.
Ce n’est pas une vérité.
C’est une mémoire.

Contre-mouvement :
Commence par te parler comme tu parlerais à quelqu’un que tu respectes.

Résistance 6 : “Je ne sais pas qui je suis sans mes blessures”

Normal : tu t’es construit(e) autour d’elles.

Contre-mouvement :
Le travail n’est pas d’enlever les blessures,
mais d’agrandir l’espace autour d’elles.

Neurosciences : pourquoi la relation à soi passe par le corps avant la tête

La psychologie moderne et les neurosciences convergent :
on ne change pas durablement en raisonnant différemment, mais en ressentant différemment.

Ton système nerveux est le vrai pilote :

  • Lutte / fuite → agitation, perfectionnisme, suradaptation

  • Figement → effondrement, dévalorisation, absence de limites

  • Régulation → clarté, présence, stabilité intérieure

Quand tu dis “je veux mieux m’aimer”, ton cerveau rationnel est d’accord.
Mais si ton système nerveux n’a jamais appris la sécurité, il t’en empêche.

Le coaching thérapeutique travaille exactement ici :
l’endroit où l’émotion, la mémoire et le comportement se rejoignent.

Les recherches montrent…
Une étude publiée dans le Journal of Personality and Social Psychology (Orth & Robins, 2014) démontre que l’estime de soi influence directement :


– la qualité des relations,
– la stabilité émotionnelle,
– la résilience après échec.

D’autres travaux (APA, 2021) montrent que l’auto-dévalorisation chronique modifie l’activation du système nerveux et renforce l’hypervigilance relationnelle.

→ Ce que tu ressens n’est donc pas “dans ta tête”. C’est un fonctionnement neuro-émotionnel réel, qui peut se transformer.

Exercices avancés pour consolider la relation à soi

Je te donne ici des outils que j’utilise souvent en séance.

1. La méthode des 3 ancrages (3 minutes)

  1. Ancrage physique : pieds au sol, respiration lente.

  2. Ancrage émotionnel : “Qu’est-ce que je ressens maintenant ?”

  3. Ancrage identitaire : “Qu’est-ce qui est important pour moi ici ?”

Cet exercice évite 80 % des réactions automatiques.

2. Le journal de l’estime (5 minutes le soir)

Réponds à 3 questions seulement :

  • Où est-ce que je me suis écouté(e) aujourd’hui ?

  • Où est-ce que je me suis oublié(e) ?

  • Qu’est-ce que j’aurais fait si j’avais eu 10 % de respect en plus pour moi ?

Progrès garantis au bout de 10 jours.

3. Le rituel de présence intérieure

Ferme les yeux, pose ta main sur le sternum et répète doucement :

“Je suis avec moi. Je ne me quitte plus.”

Tu rééduques ton système nerveux à se sentir en sécurité dans ta propre présence.

4. L’exercice du miroir futur

Imagine-toi dans 1 an, avec une relation à toi apaisée, incarnée, solide.

Demande-lui :
“Qu’est-ce que tu as arrêté de faire ?”
“Qu’est-ce que tu as commencé à faire ?”

Note les réponses.
Elles sont souvent d’une clarté déconcertante.

À qui s’adresse cet accompagnement “Relation à soi” ?

À toi si tu veux enfin :

  • apprendre à t’aimer sans te juger,

  • sortir de la suradaptation,

  • arrêter de t’oublier dans les relations,

  • ressentir une vraie sécurité intérieure,

  • comprendre tes réactions émotionnelles,

  • te libérer du perfectionnisme,

  • incarner une présence stable,

  • retrouver de la légèreté et de la joie,

  • te sentir “chez toi” en toi.

C’est un travail profond, humain, lucide.
Pas des “techniques de dev perso”.

FAQ – Relation à soi & coaching

Est-ce que je dois avoir confiance en moi avant de commencer ?

Non.
Le coaching sert justement à ça.

Est-ce que c’est comme de la thérapie ?

C’est différent, mais complémentaire.
On travaille à la fois sur ton système émotionnel, ton système nerveux, ton comportement et ton identité.

Combien de temps avant de sentir un changement ?

Souvent dès les premières séances.
Parce que tu commences à te regarder autrement.

Je suis hypersensible : est-ce que c’est fait pour moi ?

Oui — et c’est souvent encore plus transformateur.

Est-ce que ça fonctionne en visio ?

Oui.
Tu progresses dans ton environnement, ce qui accélère l’intégration.

Coaching Express offert

Si tu sens que :

  • tu t’es trop oublié(e),

  • tu n’arrives plus à te retrouver,

  • tu veux reconstruire une relation à toi qui t’élève,

  • tu veux comprendre ce qui se joue dans ton système émotionnel,

alors on peut en parler ensemble.

Coaching Express offert – 15 minutes pour faire le point
Un espace simple, clair, pour comprendre ce qui bloque et ce qui peut évoluer.

Je suis psychopraticienne à Lille & en visio, spécialisée en estime de soi, surcharge émotionnelle et accompagnement des personnes sensibles.
Formée en thérapie brève, hypnose et coaching émotionnel, j’ai accompagné plus de X personnes à retrouver une relation saine à elles-mêmes.

Cet article est informatif et ne remplace pas un accompagnement personnalisé.
Chaque histoire est unique : un coaching ou une séance permet d’ajuster le travail à votre rythme et à votre sensibilité.