Psychopraticienne à Lille & en visio – Blessures affectives, dépendance émotionnelle & attachement anxieux
Comprendre et apaiser les blessures affectives : dépendance émotionnelle, attachement anxieux, surcharge mentale. Thérapie individuelle à Lille & en visio.
DEPENDANCE AFFECTIVE
Céline FOLLY
12/9/202515 min read
Le grand guide des blessures affectives : comprendre, apaiser, se reconstruire
Beaucoup de personnes arrivent en thérapie en me disant :
« Je sais que je suis intelligent(e), lucide… alors pourquoi je réagis comme ça ? »
« Pourquoi j’ai peur d’être quitté(e) alors que je sais que ce n’est pas rationnel ? »
« Pourquoi je m’accroche à quelqu’un qui ne me veut pas vraiment ? »
« Pourquoi je me perds dans la relation et je n’arrive pas à revenir à moi ? »
Ce n’est pas un manque de volonté.
Ce n’est pas “un caractère faible”.
Ce n’est pas un défaut.
➤ C’est le signe d’une blessure émotionnelle ancienne qui continue de s’exprimer.
Ces blessures ne rendent pas les gens fragiles.
Elles les rendent instables intérieurement, surtout dans leurs relations : amoureux, familiales, professionnelles.
Elles créent :
une peur d’être abandonné(e),
des réactions irrationnelles,
la sensation de dépendre du regard de l’autre,
une panique à l’idée d’être seul(e),
des montagnes russes émotionnelles,
une surcharge mentale et une fatigue nerveuse.
Ce guide existe pour t’aider à comprendre ce qui se joue en toi, pas contre toi.
Pour te donner des repères clairs.
Pour te permettre de reprendre ton axe, ta dignité intérieure, ta liberté émotionnelle.
Je te parle ici avec mon regard de psychopraticienne à Lille & en visio, spécialisée en thérapie émotionnelle, surcharge mentale, attachement et hypersensibilité.
Blessures affectives : ce que personne ne t’a appris
La plupart des blessures émotionnelles ne viennent pas d’un traumatisme spectaculaire.
Elles viennent du quotidien, de l’enfance, de petites choses répétées :
un parent émotionnellement absent,
un amour donné “si tu fais bien”,
un manque de sécurité,
trop de responsabilités trop tôt,
l’impression de devoir mériter l’attention,
un environnement instable.
Une blessure affective, c’est un système d’alerte resté ouvert.
Ton corps envoie aujourd’hui des signaux qu’il n’a jamais pu apaiser à l’époque.
Et tu réagis comme si la blessure était encore présente.
➤ Tu n’es pas fou/folle. Tu es blessé(e). Et ça se soigne.
Dépendance affective : un mécanisme, pas une identité
On pense souvent que la dépendance affective est un “défaut”.
C’est faux.
C’est une stratégie de survie émotionnelle.
Quand tu grandis avec une peur d’être abandonné(e),
ou avec l’impression que l’amour peut disparaître d’un moment à l’autre,
ou que tu dois toujours “faire plus” pour être aimé(e),
alors ton système nerveux apprend ceci :
★ “Si je relâche, je perds l’autre.”
★ “Si je me choisis, l’autre se fâche.”
★ “Si je suis seul(e), je ne vaux plus rien.”
★ “Si l’autre s’éloigne, c’est ma faute.”
Tu développes alors :
hypervigilance relationnelle : analyser chaque message, chaque silence ;
peur du rejet : peur de mal faire, peur de trop faire ;
suradaptation : s’oublier pour maintenir le lien ;
besoin d’être rassuré(e) ;
incapacité à partir même quand la relation fait souffrir.
Ce n’est pas “être faible”.
C’est avoir appris à survivre en se liant.
Tu n’as jamais été dépendant(e).
Tu as été mal accompagné(e).
La bonne nouvelle :
une thérapie émotionnelle permet de rééduquer ce système intérieur.
Attachement anxieux : comprendre enfin ce qui t’arrive
L’attachement anxieux n’est pas une maladie.
C’est un mode de fonctionnement appris.
Les personnes anxieuses dans la relation :
ressentent tout très vite, très fort,
interprètent les silences comme des dangers,
confondent distance et désamour,
recherchent la fusion comme preuve d’amour,
ont du mal à croire qu’on peut les aimer sans condition.
Elles vivent avec un système nerveux toujours en alerte, qui se dit :
➤ “Si l’autre s’éloigne, je suis en danger.”
C’est irrationnel, oui.
Mais pas illogique.
C’est une trace de ton histoire.
Comprendre son attachement, c’est arrêter de se juger.
C’est commencer à se réparer.
Pourquoi certaines personnes souffrent plus dans la relation ?
Parce que leur blessure se réactive dans des situations spécifiques :
✔ Les silences
Ils réveillent la peur d’être abandonné(e).
✔ L’indifférence
Elle réactive une honte ancienne : “Je ne compte pas.”
✔ Les conflits
Ils réveillent une terreur archaïque : “Je vais perdre l’amour.”
✔ Les séparations temporaires
Elles réveillent un vide intérieur difficile à supporter.
✔ L’instabilité de l’autre
Elle réactive l’insécurité d’enfance.
Les gens blessés ne sont pas “trop sensibles”.
Ils sont trop seuls avec ce qu’ils portent.
Quand la blessure dirige ta vie sans que tu t’en rendes compte
Une blessure affective ne se voit pas toujours de l’extérieur.
Tu peux avoir un bon job, des amis, une vie “normale”, et pourtant :
tu t’accroches à des relations qui ne te respectent pas,
tu as du mal à poser des limites sans culpabiliser,
tu fais passer les besoins des autres avant les tiens,
tu paniques dès que quelqu’un prend de la distance,
tu te sens “trop” ou “pas assez” en permanence.
Ce n’est pas de la malchance.
Ce n’est pas “toujours la même histoire par hasard”.
➤ C’est ton système de blessure qui choisit pour toi, à ta place.
Concrètement, ça donne :
tu restes avec quelqu’un qui ne veut pas vraiment s’engager parce que tu préfères “ça que rien”,
tu acceptes des comportements qui te font souffrir parce que tu as plus peur de la rupture que du manque de respect,
tu changes ta façon d’être pour “ne pas perdre l’autre”,
tu te surresponsabilises dès que quelque chose va mal dans la relation.
À la longue, ça épuise :
tu ne sais plus qui tu es en dehors du couple,
tu n’oses plus dire ce que tu ressens vraiment,
tu as l’impression de devoir toujours “faire un effort de plus”,
tu te réveilles avec une fatigue émotionnelle qui ne passe pas.
Ce n’est pas toi le problème.
Ce sont des mécanismes anciens qui continuent de tourner en arrière-plan.
Et bonne nouvelle : ces mécanismes, ça se désapprend.
C’est exactement ce qu’on travaille en thérapie émotionnelle.
Mythes & vérités sur la dépendance affective
Mythe 1 : “Je suis trop intense, trop compliqué(e).”
❌ Faux.
L’intensité vient d’un système nerveux en alerte, pas d’un défaut.
Mythe 2 : “Si j’étais plus confiant(e), je ne souffrirais pas.”
❌ La confiance se construit dans la relation, pas dans l’isolement.
Mythe 3 : “Il faut apprendre à ne plus rien ressentir.”
❌ C’est l’inverse.
Tu dois apprendre à ressentir sans te perdre.
Mythe 4 : “Je dois être fort(e) et gérer seul(e).”
❌ Personne ne guérit une blessure relationnelle… sans relation.
L’attachement anxieux : quand le lien devient une question de survie
On ne naît pas dépendant affectif.
On le devient, souvent très tôt.
Quand l’enfant n’a pas reçu une présence stable, prévisible, rassurante, son système nerveux apprend une seule chose :
👉 “L’amour n’est jamais gagné. Il faut le mériter.”
Alors l’enfant — puis l’adulte — développe un attachement anxieux.
Ce qui caractérise cet attachement :
peur intense de l’abandon
hypervigilance relationnelle
besoin de tout analyser
difficulté à se sentir en sécurité seul
recherche permanente de signes rassurants
panique quand le lien se distend
sensations physiques très fortes (ventre noué, cœur serré, agitation)
Ce n’est pas un “défaut de personnalité”.
C’est une adaptation.
Une stratégie de survie.
Les personnes avec un attachement anxieux ne sont pas “trop dépendantes”.
Elles ont manqué d’un lien suffisamment stable pour apprendre à se calmer seules.
Et ça change tout.
Parce que la dépendance affective n’est pas une question de volonté.
C’est une question de système nerveux.
Ce qui se passe dans ton corps : la vérité neurologique
Tu ne réagis pas seulement avec ta tête.
Tu réagis avec ton système nerveux.
Quand une blessure s’active :
le mental tourne en boucle,
les émotions débordent,
le cœur s’accélère,
la respiration se bloque,
la peur monte,
l’impression de perdre le contrôle apparaît.
Ce n’est pas du “drama”.
C’est de la neurobiologie.
Ton corps croit que tu vis un danger réel.
Il active la survie : attachement, fusion, panique, ou au contraire repli.
La thérapie émotionnelle, en visio ou en cabinet à Lille, sert à :
calmer le système nerveux,
reconstruire la sécurité émotionnelle,
élargir la capacité à contenir les émotions,
t’aider à revenir à toi sans t’effondrer.
C’est scientifique, pas magique.
Quand la relation devient l’endroit où tu te perds
Les blessures affectives créent souvent :
• suradaptation
Penser d’abord à l’autre, toujours.
• sauvetage
Essayer de réparer l’autre pour être aimé(e).
• confusion entre amour et douleur
Croire que souffrir signifie aimer fort.
• incapacité à partir
Même quand tu sais que ça ne te fait pas du bien.
• tolérer l’intolérable
Parce que tu as plus peur de la solitude que du manque de respect.
Tu ne restes pas parce que tu es faible.
Tu restes parce que ton corps croit qu’être seul = danger vital.
La thérapie sert à réécrire cette équation.
La solitude : pourquoi elle fait si mal à certaines personnes
La solitude n’est pas douloureuse pour tout le monde.
Elle fait particulièrement souffrir les personnes qui ont :
été émotionnellement négligées,
dû grandir trop vite,
manqué de soutien stable,
appris à se définir à travers les autres,
vécu des ruptures brutales ou des pertes infantiles.
Alors quand tu te retrouves seul(e) :
★ Le vide apparaît.
★ Les pensées s’accélèrent.
★ La peur remonte.
★ L’angoisse fait croire que tu vas t’effondrer.
→ Ce n’est pas la solitude le problème.
→ C’est l’absence de sécurité intérieure.
Et ça, ça se reconstruit.
Avec un espace thérapeutique sécurisant.
Comment se reconstruit une blessure affective ?
Dans ma pratique de thérapie individuelle, en visio ou à Lille, la reconstruction repose sur 4 piliers :
1. Comprendre ce qui t’arrive
Mettre des mots apaise instantanément le système nerveux.
Tu comprends :
ce qui t’appartient,
ce qui appartient à ton passé,
ce qui appartient à l’autre.
Tu arrêtes de croire que tu es “trop”.
Tu comprends que tu as été “trop seul(e)”.
2. Apprendre à se réguler émotionnellement
Réguler une émotion, ce n’est pas la contrôler.
C’est lui donner de l’espace pour qu’elle passe.
Outils concrets que j’utilise en séance :
respiration basse (4/6),
ancrage par les pieds,
scan corporel,
nommer l’émotion,
stabiliser la respiration latérale,
repérer le déclencheur réel.
Petit à petit, tu arrêtes de te sentir submergé(e).
3. Reconstruire la sécurité intérieure
C’est le point central.
La sécurité intérieure, c’est :
sentir que tu peux exister même seul(e),
ne plus dépendre du regard de l’autre pour te sentir vivant(e),
ne plus t’effondrer à chaque distance,
ne plus confondre amour et urgence.
On le travaille doucement, avec présence, régularité et stabilité.
4. Réapprendre à aimer sans se perdre
Aimer n’est pas se dissoudre.
Aimer n’est pas s’oublier.
Aimer n’est pas se suradapter.
Aimer, c’est :
rester soi,
poser ses limites,
exprimer ses besoins,
accueillir l’autre sans se sacrifier,
choisir plutôt que paniquer.
C’est une compétence.
Pas un instinct.
Vivre pour soi sans devenir froid : trouver le bon équilibre
Quand tu as été blessé(e), tu oscilles souvent entre deux extrêmes :
soit tu te perds complètement dans la relation,
soit tu te blindes et tu te coupes de tout.
Aimer sans se perdre, ce n’est ni :
se sacrifier pour garder l’autre,
ni devenir froid(e) et détaché(e) pour ne plus souffrir.
C’est autre chose.
C’est apprendre à :
rester connecté(e) à ce que tu ressens, même quand l’autre n’est pas d’accord,
ne plus t’abandonner toi-même pour sauver la relation,
choisir les personnes qui te respectent, au lieu d’essayer de convaincre celles qui ne le font pas,
oser décevoir quelqu’un pour ne plus te trahir,
accepter que la solitude soit parfois plus saine qu’un lien qui te détruit.
Beaucoup de personnes que j’accompagne me disent au début :
“Si je pose des limites, on va me quitter.”
“Si je dis ce que je ressens vraiment, ça va exploser.”
“Si je pense à moi, je suis égoïste.”
Puis, petit à petit, elles découvrent autre chose :
certaines relations prennent de la distance… et c’est un soulagement,
d’autres deviennent plus vraies, plus stables, plus profondes,
elles se respectent davantage,
elles arrêtent de courir après des personnes indisponibles.
★ Ce n’est plus la blessure qui choisit.
Vivre pour soi sans devenir froid : trouver le bon équilibre
Quand tu as été blessé(e), tu oscilles souvent entre deux extrêmes :
soit tu te perds complètement dans la relation,
soit tu te blindes et tu te coupes de tout.
Aimer sans se perdre, ce n’est ni :
se sacrifier pour garder l’autre,
ni devenir froid(e) et détaché(e) pour ne plus souffrir.
C’est autre chose.
C’est apprendre à :
rester connecté(e) à ce que tu ressens, même quand l’autre n’est pas d’accord,
ne plus t’abandonner toi-même pour sauver la relation,
choisir les personnes qui te respectent, au lieu d’essayer de convaincre celles qui ne le font pas,
oser décevoir quelqu’un pour ne plus te trahir,
accepter que la solitude soit parfois plus saine qu’un lien qui te détruit.
Beaucoup de personnes que j’accompagne me disent au début :
“Si je pose des limites, on va me quitter.”
“Si je dis ce que je ressens vraiment, ça va exploser.”
“Si je pense à moi, je suis égoïste.”
Puis, petit à petit, elles découvrent autre chose :
certaines relations prennent de la distance… et c’est un soulagement,
d’autres deviennent plus vraies, plus stables, plus profondes,
elles se respectent davantage,
elles arrêtent de courir après des personnes indisponibles.
★ Ce n’est pas la blessure qui choisit.
★ C’est toi qui recommences à choisir.
Ce mouvement ne se fait pas en un jour.
Il se construit séance après séance, avec du soutien, de la présence, des repères clairs. C’est toi qui recommences à choisir.
Ce mouvement ne se fait pas en un jour.
Il se construit séance après séance, avec du soutien, de la présence, des repères clairs.
Le système nerveux : le vrai moteur de la dépendance affective
Ce que beaucoup ignorent, c’est que la dépendance affective est d’abord physiologique.
Quand le lien est menacé, le système nerveux passe en :
hyperactivation
→ stress, panique, ruminations, messages impulsifs, besoin de réassurance immédiate
ou :
hypoactivation
→ effondrement, vide, dissociation, impression d’être “plus là”
On croit qu’on réagit “trop”, mais en réalité :
➤ c’est le corps qui hurle : “je ne suis pas en sécurité”.
Dans une thérapie émotionnelle, on travaille énormément sur :
réapprendre à calmer le système nerveux
reconstruire un socle interne stable
élargir la tolérance émotionnelle
différencier les signaux du présent de ceux du passé
retrouver la capacité de se poser intérieurement
Sans cette sécurité intérieure, aucune stratégie relationnelle ne fonctionne.
Avec elle, tout devient plus simple.
Le chemin thérapeutique complet : 5 phases pour sortir de la dépendance affective
Ce que je vois dans ma pratique, c’est que toutes les personnes qui s’en sortent durablement passent par 5 étapes clés.
Phase 1 : Sécuriser le système nerveux
Avant de comprendre, avant de changer, il faut stabiliser.
On t’aide à :
sortir du mode panique
retrouver du souffle
calmer le mental en boucle
apaiser les sensations physiques
retrouver un point d'appui intérieur
Sans cette base, rien n’est durable.
Phase 2 : Lire tes émotions au lieu de les subir
Tu apprends à reconnaître :
ce qui parle du passé
ce qui parle du présent
ce qui appartient à l’autre
ce qui t’appartient vraiment
C’est souvent un déclic énorme.
Phase 3 : Réparer les blessures d’attachement
On explore doucement :
l’enfant intérieur qui a manqué de présence
les modèles relationnels appris trop tôt
les croyances qui t'ont construit
les endroits où tu t’es suradapté(e)
Ce n’est pas pour “remuer le passé”.
C’est pour t’en libérer.
Phase 4 : Reprendre ta place dans la relation
Tu apprends à :
poser des limites
choisir au lieu de supplier
repérer les signaux toxiques
t’écouter avant de plaire
dire non sans t’effondrer
rester toi-même même quand l'autre s'éloigne
C’est là que la dignité revient.
Phase 5 : Construire l’autonomie émotionnelle
Ce n’est pas “ne plus avoir besoin de personne”.
C’est :
être solide même quand tu es seul(e)
rester centré quand quelqu’un te déstabilise
choisir un partenaire, pas t’accrocher à lui
savoir te recentrer en cas de crise
ne plus basculer dans l’urgence émotionnelle
C’est la vraie liberté intérieure.
Exercices pratiques pour retrouver ton axe
Exercice 1 — La phrase-racine
Pose ta main sur ton cœur.
Respire lentement.
Répète :
“Je peux exister même quand je suis seul(e).”
“Je ne suis plus en danger.”
“Je peux me choisir sans perdre l’autre.”
Ces phrases stabilisent le système nerveux.
Exercice 2 — Le Stop-panique (30 secondes)
Quand tu sens la peur monter :
Tu poses les pieds au sol.
Tu relâches la mâchoire.
Tu expires plus longtemps que tu n’inspires.
Tu dis :
“Ça passe. Je reste avec moi.”
Exercice 3 — Le rituel anti-surdaptation
Chaque soir, demande-toi :
Où est-ce que je me suis oublié(e) aujourd’hui ?
À quel moment j’ai dit “oui” alors que c’était “non” ?
Qu’aurais-je eu besoin à cet instant ?
L’objectif :
reprendre ta place, doucement, sans te brusquer.
Exercices pratiques avancés pour te recentrer
Exercice 1 : Le point d’ancrage (1 minute)
Pose une main sur la poitrine.
Respire lentement.
Et répète :
“Je suis là. Je reviens dans mon corps.”
Cet exercice coupe le cercle panique → pensée → panique.
Exercice 2 : La chaise du recul
Assieds-toi sur un autre siège que celui où tu étais en train de ruminer.
Ton cerveau associe le lieu à l’état mental.
Changer de place = changer d’état.
Exercice 3 : Le scan relationnel
Chaque soir, note :
Où est-ce que je me suis oublié(e) ?
Où est-ce que j’ai eu peur ?
Où est-ce que j’ai été vrai(e) ?
Qu’est-ce que j’aurais eu besoin ?
Mini-test : Ton lien est-il sain ou activé ?
Coche mentalement :
Je me sens en sécurité quand l’autre est loin
Je peux dire non sans paniquer
Je dors bien même en cas de tension
Je peux rester seul(e) sans angoisse
Je ne me dévalorise plus dans le lien
Si tu coches 0 à 2 cases, ton système d’attachement est encore activé → normal, ça se travaille.
Thérapie émotionnelle : ce qu’on travaille concrètement ensemble
Une blessure affective ne se “soigne” pas avec de simples conseils du type :
“Coupe les ponts.”
“Pense à toi.”
“Tu trouveras mieux.”
Si c’était suffisant, tu n’aurais pas besoin d’aide.
En thérapie émotionnelle, on travaille sur trois niveaux en même temps :
1. Les émotions (ce que tu ressens)
identifier ce que tu ressens vraiment (peur, honte, colère, tristesse, vide),
comprendre ce que ces émotions racontent,
arrêter de te juger pour leur intensité,
apprendre à les traverser sans t’effondrer.
2. Les pensées (ce que tu te racontes)
“Je ne mérite pas mieux”,
“On finira toujours par me quitter”,
“Si je suis seul(e), je ne vaux rien”,
“C’est moi le problème”,
“Je demande trop”
On ne se contente pas de te dire “pense positif”.
On va regarder d’où viennent ces pensées et comment les mettre à jour.
3. Les comportements (ce que tu fais réellement)
revenir sur les situations où tu t’es suradapté(e),
repérer les moments où tu te trahis,
comprendre pourquoi tu envoies ce message alors que tu voulais faire l’inverse,
préparer ensemble des façons différentes de réagir.
On ne reste pas dans la théorie.
On travaille sur ta vie concrète :
tes messages,
tes silences,
tes réactions,
tes choix,
tes relations actuelles ou passées.
L’objectif n’est pas que tu deviennes “parfait(e)”.
L’objectif est que tu ne te perdes plus.
Thérapie émotionnelle : Lille & visio — ce qui change vraiment
Beaucoup hésitent entre cabinet et visio.
Les deux fonctionnent.
La profondeur vient de la présence, pas du lieu.
En cabinet à Lille
un espace neutre
une coupure nette du quotidien
une disponibilité totale
En visio
plus de liberté
cadre sécurisant
intensité émotionnelle parfois plus facile
moins de surcharge mentale
continuité thérapeutique même en période tendue
Les hypersensibles et les personnes anxieuses progressent souvent encore plus vite en visio.
À qui s’adresse cet accompagnement ?
Aux personnes qui vivent :
une peur d’être abandonnée,
la dépendance affective,
l’attachement anxieux,
la surcharge émotionnelle,
le mental en boucle,
des réactions qu’elles ne comprennent pas,
une hypersensibilité mal comprise,
des relations instables ou douloureuses,
une difficulté à être seul(e),
l’impression de “se perdre” dans l’amour.
FAQ
Est-ce que la dépendance affective se guérit ?
Oui.
La guérison passe par la sécurité intérieure, la régulation émotionnelle et la reconstruction de l’attachement.
Est-ce que c’est lié à l’enfance ?
Très souvent, oui.
Mais on peut transformer totalement ces mécanismes.
Est-ce que la visio fonctionne pour ce type de travail ?
Oui, et parfois encore mieux qu’en cabinet.
Combien de temps dure un accompagnement ?
Cela dépend de chacun, mais les premiers changements apparaissent souvent rapidement.
Est-ce que je vais devoir parler de toute mon enfance en détail ?
Pas forcément.
On parle du passé seulement quand c’est utile pour comprendre ce que tu vis aujourd’hui.
Tu n’as pas besoin de tout revivre.
On va chercher les points clés, les repères, les blessures importantes…
et surtout : comment les réparer dans ta vie actuelle.
Et si je ne sais pas quoi dire en séance ?
C’est parfois le cas..
Tu peux arriver en disant simplement : “Je ne sais pas par où commencer.”
C’est aussi mon rôle de t’aider à poser des mots, à t’orienter, à structurer ce que tu traverses.
Tu n’as pas à “bien faire ta séance”.
Tu viens comme tu es, et on part de là.
Il reste néanmoins important de s'engager dans son travail personner et de "préparer" ce qu'on veut dire pour être optimal.
J’ai déjà fait une thérapie qui n’a pas vraiment aidé, est-ce que ça vaut le coup de recommencer ?
Oui, si on travaille différemment.
Parfois, tu as déjà compris beaucoup de choses dans ta tête, mais :
ton corps reste en alerte,
tes réactions te dépassent,
tu retombes dans les mêmes schémas.
La thérapie émotionnelle se concentre sur le système nerveux, les émotions, les mécanismes de survie, pas seulement sur l’analyse.
C’est souvent là que les choses bougent vraiment.
Est-ce que je risque de devenir “distant(e)” ou “froid(e)” si je guéris ma dépendance affective ?
Non.
Guérir une dépendance affective ne veut pas dire ne plus avoir besoin de personne.
Ça veut dire :
pouvoir aimer sans te dissoudre,
rester présent(e) à toi-même dans la relation,
ne plus accepter n’importe quoi par peur d’être seul(e).
Tu restes sensible, intense, profond(e).
Simplement, tu ne te sacrifies plus pour garder un lien.
Pour aller plus loin
Si tu veux :
arrêter de te perdre dans les relations,
comprendre enfin tes réactions,
sortir de l’attachement anxieux,
reconstruire ta sécurité intérieure,
revenir à toi sans t’effondrer
je peux t’accompagner.
En cabinet à Lille ou en visio.
Céline FOLLY
Thérapeute-Coach à distance ou à Lille, spécialisée en hypnose, PNL, accompagnement émotionnel, Je vous propose des séances adaptées à vos besoins.
Contact
celinefolly.pro@gmail.com


