Psychopraticienne à Lille & en visio – Blessures affectives, dépendance émotionnelle & attachement anxieux

Comprendre et apaiser les blessures affectives : dépendance émotionnelle, attachement anxieux, surcharge mentale. Thérapie individuelle à Lille & en visio.

DEPENDANCE AFFECTIVE

Céline FOLLY

12/9/202515 min read

Se libérer de la dépendance affective - Céline FOLLY
Se libérer de la dépendance affective - Céline FOLLY

Le grand guide des blessures affectives : comprendre, apaiser, se reconstruire

Beaucoup de personnes arrivent en thérapie en me disant :


« Je sais que je suis intelligent(e), lucide… alors pourquoi je réagis comme ça ? »
« Pourquoi j’ai peur d’être quitté(e) alors que je sais que ce n’est pas rationnel ? »
« Pourquoi je m’accroche à quelqu’un qui ne me veut pas vraiment ? »
« Pourquoi je me perds dans la relation et je n’arrive pas à revenir à moi ? »

Ce n’est pas un manque de volonté.
Ce n’est pas “un caractère faible”.
Ce n’est pas un défaut.

C’est le signe d’une blessure émotionnelle ancienne qui continue de s’exprimer.

Ces blessures ne rendent pas les gens fragiles.
Elles les rendent instables intérieurement, surtout dans leurs relations : amoureux, familiales, professionnelles.

Elles créent :

  • un attachement anxieux,

  • une peur d’être abandonné(e),

  • des réactions irrationnelles,

  • la sensation de dépendre du regard de l’autre,

  • une panique à l’idée d’être seul(e),

  • des montagnes russes émotionnelles,

  • une surcharge mentale et une fatigue nerveuse.

Ce guide existe pour t’aider à comprendre ce qui se joue en toi, pas contre toi.
Pour te donner des repères clairs.
Pour te permettre de reprendre ton axe, ta dignité intérieure, ta liberté émotionnelle.

Je te parle ici avec mon regard de psychopraticienne à Lille & en visio, spécialisée en thérapie émotionnelle, surcharge mentale, attachement et hypersensibilité.

Blessures affectives : ce que personne ne t’a appris

La plupart des blessures émotionnelles ne viennent pas d’un traumatisme spectaculaire.
Elles viennent du quotidien, de l’enfance, de petites choses répétées :

  • un parent émotionnellement absent,

  • un amour donné “si tu fais bien”,

  • un manque de sécurité,

  • trop de responsabilités trop tôt,

  • l’impression de devoir mériter l’attention,

  • des conflits non expliqués,

  • un environnement instable.

Une blessure affective, c’est un système d’alerte resté ouvert.

Ton corps envoie aujourd’hui des signaux qu’il n’a jamais pu apaiser à l’époque.
Et tu réagis comme si la blessure était encore présente.

Tu n’es pas fou/folle. Tu es blessé(e). Et ça se soigne.

Dépendance affective : un mécanisme, pas une identité

On pense souvent que la dépendance affective est un “défaut”.
C’est faux.

C’est une stratégie de survie émotionnelle.

Quand tu grandis avec une peur d’être abandonné(e),
ou avec l’impression que l’amour peut disparaître d’un moment à l’autre,
ou que tu dois toujours “faire plus” pour être aimé(e),

alors ton système nerveux apprend ceci :

★ “Si je relâche, je perds l’autre.”
★ “Si je me choisis, l’autre se fâche.”
★ “Si je suis seul(e), je ne vaux plus rien.”
★ “Si l’autre s’éloigne, c’est ma faute.”

Tu développes alors :

  • hypervigilance relationnelle : analyser chaque message, chaque silence ;

  • peur du rejet : peur de mal faire, peur de trop faire ;

  • suradaptation : s’oublier pour maintenir le lien ;

  • besoin d’être rassuré(e) ;

  • incapacité à partir même quand la relation fait souffrir.

Ce n’est pas “être faible”.
C’est avoir appris à survivre en se liant.

Tu n’as jamais été dépendant(e).
Tu as été mal accompagné(e).

La bonne nouvelle :
une thérapie émotionnelle permet de rééduquer ce système intérieur.

Attachement anxieux : comprendre enfin ce qui t’arrive

L’attachement anxieux n’est pas une maladie.
C’est un mode de fonctionnement appris.

Les personnes anxieuses dans la relation :

  • ressentent tout très vite, très fort,

  • interprètent les silences comme des dangers,

  • confondent distance et désamour,

  • recherchent la fusion comme preuve d’amour,

  • ont du mal à croire qu’on peut les aimer sans condition.

Elles vivent avec un système nerveux toujours en alerte, qui se dit :

➤ “Si l’autre s’éloigne, je suis en danger.”

C’est irrationnel, oui.
Mais pas illogique.
C’est une trace de ton histoire.

Comprendre son attachement, c’est arrêter de se juger.
C’est commencer à se réparer.

Pourquoi certaines personnes souffrent plus dans la relation ?

Parce que leur blessure se réactive dans des situations spécifiques :

✔ Les silences

Ils réveillent la peur d’être abandonné(e).

L’indifférence

Elle réactive une honte ancienne : “Je ne compte pas.”

✔ Les conflits

Ils réveillent une terreur archaïque : “Je vais perdre l’amour.”

✔ Les séparations temporaires

Elles réveillent un vide intérieur difficile à supporter.

✔ L’instabilité de l’autre

Elle réactive l’insécurité d’enfance.

Les gens blessés ne sont pas “trop sensibles”.
Ils sont trop seuls avec ce qu’ils portent.

Quand la blessure dirige ta vie sans que tu t’en rendes compte

Une blessure affective ne se voit pas toujours de l’extérieur.
Tu peux avoir un bon job, des amis, une vie “normale”, et pourtant :

  • tu t’accroches à des relations qui ne te respectent pas,

  • tu as du mal à poser des limites sans culpabiliser,

  • tu fais passer les besoins des autres avant les tiens,

  • tu paniques dès que quelqu’un prend de la distance,

  • tu te sens “trop” ou “pas assez” en permanence.

Ce n’est pas de la malchance.
Ce n’est pas “toujours la même histoire par hasard”.

➤ C’est ton système de blessure qui choisit pour toi, à ta place.

Concrètement, ça donne :

  • tu restes avec quelqu’un qui ne veut pas vraiment s’engager parce que tu préfères “ça que rien”,

  • tu acceptes des comportements qui te font souffrir parce que tu as plus peur de la rupture que du manque de respect,

  • tu changes ta façon d’être pour “ne pas perdre l’autre”,

  • tu te surresponsabilises dès que quelque chose va mal dans la relation.

À la longue, ça épuise :

  • tu ne sais plus qui tu es en dehors du couple,

  • tu n’oses plus dire ce que tu ressens vraiment,

  • tu as l’impression de devoir toujours “faire un effort de plus”,

  • tu te réveilles avec une fatigue émotionnelle qui ne passe pas.

Ce n’est pas toi le problème.
Ce sont des mécanismes anciens qui continuent de tourner en arrière-plan.

Et bonne nouvelle : ces mécanismes, ça se désapprend.
C’est exactement ce qu’on travaille en thérapie émotionnelle.

Mythes & vérités sur la dépendance affective

Mythe 1 : “Je suis trop intense, trop compliqué(e).”

❌ Faux.
L’intensité vient d’un système nerveux en alerte, pas d’un défaut.

Mythe 2 : “Si j’étais plus confiant(e), je ne souffrirais pas.”

❌ La confiance se construit dans la relation, pas dans l’isolement.

Mythe 3 : “Il faut apprendre à ne plus rien ressentir.”

❌ C’est l’inverse.
Tu dois apprendre à ressentir sans te perdre.

Mythe 4 : “Je dois être fort(e) et gérer seul(e).”

❌ Personne ne guérit une blessure relationnelle… sans relation.

L’attachement anxieux : quand le lien devient une question de survie

On ne naît pas dépendant affectif.
On le devient, souvent très tôt.

Quand l’enfant n’a pas reçu une présence stable, prévisible, rassurante, son système nerveux apprend une seule chose :

👉 “L’amour n’est jamais gagné. Il faut le mériter.”

Alors l’enfant — puis l’adulte — développe un attachement anxieux.

Ce qui caractérise cet attachement :

  • peur intense de l’abandon

  • hypervigilance relationnelle

  • besoin de tout analyser

  • difficulté à se sentir en sécurité seul

  • recherche permanente de signes rassurants

  • panique quand le lien se distend

  • sensations physiques très fortes (ventre noué, cœur serré, agitation)

Ce n’est pas un “défaut de personnalité”.
C’est une adaptation.
Une stratégie de survie.

Les personnes avec un attachement anxieux ne sont pas “trop dépendantes”.
Elles ont manqué d’un lien suffisamment stable pour apprendre à se calmer seules.

Et ça change tout.

Parce que la dépendance affective n’est pas une question de volonté.
C’est une question de système nerveux.

Ce qui se passe dans ton corps : la vérité neurologique

Tu ne réagis pas seulement avec ta tête.
Tu réagis avec ton système nerveux.

Quand une blessure s’active :

  • le mental tourne en boucle,

  • les émotions débordent,

  • le cœur s’accélère,

  • la respiration se bloque,

  • la peur monte,

  • l’impression de perdre le contrôle apparaît.

Ce n’est pas du “drama”.
C’est de la neurobiologie.

Ton corps croit que tu vis un danger réel.
Il active la survie : attachement, fusion, panique, ou au contraire repli.

La thérapie émotionnelle, en visio ou en cabinet à Lille, sert à :

  • calmer le système nerveux,

  • reconstruire la sécurité émotionnelle,

  • élargir la capacité à contenir les émotions,

  • t’aider à revenir à toi sans t’effondrer.

C’est scientifique, pas magique.

Quand la relation devient l’endroit où tu te perds

Les blessures affectives créent souvent :

• suradaptation

Penser d’abord à l’autre, toujours.

• sauvetage

Essayer de réparer l’autre pour être aimé(e).

• confusion entre amour et douleur

Croire que souffrir signifie aimer fort.

• incapacité à partir

Même quand tu sais que ça ne te fait pas du bien.

• tolérer l’intolérable

Parce que tu as plus peur de la solitude que du manque de respect.

Tu ne restes pas parce que tu es faible.
Tu restes parce que ton corps croit qu’être seul = danger vital.

La thérapie sert à réécrire cette équation.

La solitude : pourquoi elle fait si mal à certaines personnes

La solitude n’est pas douloureuse pour tout le monde.

Elle fait particulièrement souffrir les personnes qui ont :

  • été émotionnellement négligées,

  • dû grandir trop vite,

  • manqué de soutien stable,

  • appris à se définir à travers les autres,

  • vécu des ruptures brutales ou des pertes infantiles.

Alors quand tu te retrouves seul(e) :

★ Le vide apparaît.
★ Les pensées s’accélèrent.
★ La peur remonte.
★ L’angoisse fait croire que tu vas t’effondrer.

→ Ce n’est pas la solitude le problème.
→ C’est l’absence de sécurité intérieure.

Et ça, ça se reconstruit.
Avec un espace thérapeutique sécurisant.

Comment se reconstruit une blessure affective ?

Dans ma pratique de thérapie individuelle, en visio ou à Lille, la reconstruction repose sur 4 piliers :

1. Comprendre ce qui t’arrive

Mettre des mots apaise instantanément le système nerveux.

Tu comprends :

  • ce qui t’appartient,

  • ce qui appartient à ton passé,

  • ce qui appartient à l’autre.

Tu arrêtes de croire que tu es “trop”.
Tu comprends que tu as été “trop seul(e)”.

2. Apprendre à se réguler émotionnellement

Réguler une émotion, ce n’est pas la contrôler.
C’est lui donner de l’espace pour qu’elle passe.

Outils concrets que j’utilise en séance :

  • respiration basse (4/6),

  • ancrage par les pieds,

  • scan corporel,

  • nommer l’émotion,

  • stabiliser la respiration latérale,

  • repérer le déclencheur réel.

Petit à petit, tu arrêtes de te sentir submergé(e).

3. Reconstruire la sécurité intérieure

C’est le point central.

La sécurité intérieure, c’est :

  • sentir que tu peux exister même seul(e),

  • ne plus dépendre du regard de l’autre pour te sentir vivant(e),

  • ne plus t’effondrer à chaque distance,

  • ne plus confondre amour et urgence.

On le travaille doucement, avec présence, régularité et stabilité.

4. Réapprendre à aimer sans se perdre

Aimer n’est pas se dissoudre.
Aimer n’est pas s’oublier.
Aimer n’est pas se suradapter.

Aimer, c’est :

  • rester soi,

  • poser ses limites,

  • exprimer ses besoins,

  • accueillir l’autre sans se sacrifier,

  • choisir plutôt que paniquer.

C’est une compétence.
Pas un instinct.

Vivre pour soi sans devenir froid : trouver le bon équilibre

Quand tu as été blessé(e), tu oscilles souvent entre deux extrêmes :

  • soit tu te perds complètement dans la relation,

  • soit tu te blindes et tu te coupes de tout.

Aimer sans se perdre, ce n’est ni :

  • se sacrifier pour garder l’autre,

  • ni devenir froid(e) et détaché(e) pour ne plus souffrir.

C’est autre chose.

C’est apprendre à :

  • rester connecté(e) à ce que tu ressens, même quand l’autre n’est pas d’accord,

  • ne plus t’abandonner toi-même pour sauver la relation,

  • choisir les personnes qui te respectent, au lieu d’essayer de convaincre celles qui ne le font pas,

  • oser décevoir quelqu’un pour ne plus te trahir,

  • accepter que la solitude soit parfois plus saine qu’un lien qui te détruit.

Beaucoup de personnes que j’accompagne me disent au début :

“Si je pose des limites, on va me quitter.”
“Si je dis ce que je ressens vraiment, ça va exploser.”
“Si je pense à moi, je suis égoïste.”

Puis, petit à petit, elles découvrent autre chose :

  • certaines relations prennent de la distance… et c’est un soulagement,

  • d’autres deviennent plus vraies, plus stables, plus profondes,

  • elles se respectent davantage,

  • elles arrêtent de courir après des personnes indisponibles.

★ Ce n’est plus la blessure qui choisit.


Vivre pour soi sans devenir froid : trouver le bon équilibre

Quand tu as été blessé(e), tu oscilles souvent entre deux extrêmes :

  • soit tu te perds complètement dans la relation,

  • soit tu te blindes et tu te coupes de tout.

Aimer sans se perdre, ce n’est ni :

  • se sacrifier pour garder l’autre,

  • ni devenir froid(e) et détaché(e) pour ne plus souffrir.

C’est autre chose.

C’est apprendre à :

  • rester connecté(e) à ce que tu ressens, même quand l’autre n’est pas d’accord,

  • ne plus t’abandonner toi-même pour sauver la relation,

  • choisir les personnes qui te respectent, au lieu d’essayer de convaincre celles qui ne le font pas,

  • oser décevoir quelqu’un pour ne plus te trahir,

  • accepter que la solitude soit parfois plus saine qu’un lien qui te détruit.

Beaucoup de personnes que j’accompagne me disent au début :

“Si je pose des limites, on va me quitter.”
“Si je dis ce que je ressens vraiment, ça va exploser.”
“Si je pense à moi, je suis égoïste.”

Puis, petit à petit, elles découvrent autre chose :

  • certaines relations prennent de la distance… et c’est un soulagement,

  • d’autres deviennent plus vraies, plus stables, plus profondes,

  • elles se respectent davantage,

  • elles arrêtent de courir après des personnes indisponibles.

★ Ce n’est pas la blessure qui choisit.
★ C’est toi qui recommences à choisir.

Ce mouvement ne se fait pas en un jour.
Il se construit séance après séance, avec du soutien, de la présence, des repères clairs. C’est toi qui recommences à choisir.

Ce mouvement ne se fait pas en un jour.
Il se construit séance après séance, avec du soutien, de la présence, des repères clairs.

Le système nerveux : le vrai moteur de la dépendance affective

Ce que beaucoup ignorent, c’est que la dépendance affective est d’abord physiologique.

Quand le lien est menacé, le système nerveux passe en :

hyperactivation
→ stress, panique, ruminations, messages impulsifs, besoin de réassurance immédiate

ou :

hypoactivation
→ effondrement, vide, dissociation, impression d’être “plus là”

On croit qu’on réagit “trop”, mais en réalité :

c’est le corps qui hurle : “je ne suis pas en sécurité”.

Dans une thérapie émotionnelle, on travaille énormément sur :

  • réapprendre à calmer le système nerveux

  • reconstruire un socle interne stable

  • élargir la tolérance émotionnelle

  • différencier les signaux du présent de ceux du passé

  • retrouver la capacité de se poser intérieurement

Sans cette sécurité intérieure, aucune stratégie relationnelle ne fonctionne.
Avec elle, tout devient plus simple.

Le chemin thérapeutique complet : 5 phases pour sortir de la dépendance affective

Ce que je vois dans ma pratique, c’est que toutes les personnes qui s’en sortent durablement passent par 5 étapes clés.

Phase 1 : Sécuriser le système nerveux

Avant de comprendre, avant de changer, il faut stabiliser.
On t’aide à :

  • sortir du mode panique

  • retrouver du souffle

  • calmer le mental en boucle

  • apaiser les sensations physiques

  • retrouver un point d'appui intérieur

Sans cette base, rien n’est durable.

Phase 2 : Lire tes émotions au lieu de les subir

Tu apprends à reconnaître :

  • ce qui parle du passé

  • ce qui parle du présent

  • ce qui appartient à l’autre

  • ce qui t’appartient vraiment

C’est souvent un déclic énorme.

Phase 3 : Réparer les blessures d’attachement

On explore doucement :

  • l’enfant intérieur qui a manqué de présence

  • les modèles relationnels appris trop tôt

  • les croyances qui t'ont construit

  • les endroits où tu t’es suradapté(e)

Ce n’est pas pour “remuer le passé”.
C’est pour t’en libérer.

Phase 4 : Reprendre ta place dans la relation

Tu apprends à :

  • poser des limites

  • choisir au lieu de supplier

  • repérer les signaux toxiques

  • t’écouter avant de plaire

  • dire non sans t’effondrer

  • rester toi-même même quand l'autre s'éloigne

C’est là que la dignité revient.

Phase 5 : Construire l’autonomie émotionnelle

Ce n’est pas “ne plus avoir besoin de personne”.
C’est :

  • être solide même quand tu es seul(e)

  • rester centré quand quelqu’un te déstabilise

  • choisir un partenaire, pas t’accrocher à lui

  • savoir te recentrer en cas de crise

  • ne plus basculer dans l’urgence émotionnelle

C’est la vraie liberté intérieure.

Exercices pratiques pour retrouver ton axe

Exercice 1 — La phrase-racine

Pose ta main sur ton cœur.
Respire lentement.

Répète :

  • “Je peux exister même quand je suis seul(e).”

  • “Je ne suis plus en danger.”

  • “Je peux me choisir sans perdre l’autre.”

Ces phrases stabilisent le système nerveux.

Exercice 2 — Le Stop-panique (30 secondes)

Quand tu sens la peur monter :

  1. Tu poses les pieds au sol.

  2. Tu relâches la mâchoire.

  3. Tu expires plus longtemps que tu n’inspires.

  4. Tu dis :
    “Ça passe. Je reste avec moi.”

Exercice 3 — Le rituel anti-surdaptation

Chaque soir, demande-toi :

  • Où est-ce que je me suis oublié(e) aujourd’hui ?

  • À quel moment j’ai dit “oui” alors que c’était “non” ?

  • Qu’aurais-je eu besoin à cet instant ?

L’objectif :
reprendre ta place, doucement, sans te brusquer.

Exercices pratiques avancés pour te recentrer

Exercice 1 : Le point d’ancrage (1 minute)

Pose une main sur la poitrine.
Respire lentement.
Et répète :
“Je suis là. Je reviens dans mon corps.”

Cet exercice coupe le cercle panique → pensée → panique.

Exercice 2 : La chaise du recul

Assieds-toi sur un autre siège que celui où tu étais en train de ruminer.
Ton cerveau associe le lieu à l’état mental.
Changer de place = changer d’état.

Exercice 3 : Le scan relationnel

Chaque soir, note :

  • Où est-ce que je me suis oublié(e) ?

  • Où est-ce que j’ai eu peur ?

  • Où est-ce que j’ai été vrai(e) ?

  • Qu’est-ce que j’aurais eu besoin ?

Mini-test : Ton lien est-il sain ou activé ?

Coche mentalement :

  • Je me sens en sécurité quand l’autre est loin

  • Je peux dire non sans paniquer

  • Je dors bien même en cas de tension

  • Je peux rester seul(e) sans angoisse

  • Je ne me dévalorise plus dans le lien

Si tu coches 0 à 2 cases, ton système d’attachement est encore activé → normal, ça se travaille.

Thérapie émotionnelle : ce qu’on travaille concrètement ensemble

Une blessure affective ne se “soigne” pas avec de simples conseils du type :

“Coupe les ponts.”
“Pense à toi.”
“Tu trouveras mieux.”

Si c’était suffisant, tu n’aurais pas besoin d’aide.

En thérapie émotionnelle, on travaille sur trois niveaux en même temps :

1. Les émotions (ce que tu ressens)

  • identifier ce que tu ressens vraiment (peur, honte, colère, tristesse, vide),

  • comprendre ce que ces émotions racontent,

  • arrêter de te juger pour leur intensité,

  • apprendre à les traverser sans t’effondrer.

2. Les pensées (ce que tu te racontes)

  • “Je ne mérite pas mieux”,

  • “On finira toujours par me quitter”,

  • “Si je suis seul(e), je ne vaux rien”,

  • “C’est moi le problème”,

  • “Je demande trop”

On ne se contente pas de te dire “pense positif”.
On va regarder d’où viennent ces pensées et comment les mettre à jour.

3. Les comportements (ce que tu fais réellement)

  • revenir sur les situations où tu t’es suradapté(e),

  • repérer les moments où tu te trahis,

  • comprendre pourquoi tu envoies ce message alors que tu voulais faire l’inverse,

  • préparer ensemble des façons différentes de réagir.

On ne reste pas dans la théorie.
On travaille sur ta vie concrète :

  • tes messages,

  • tes silences,

  • tes réactions,

  • tes choix,

  • tes relations actuelles ou passées.

L’objectif n’est pas que tu deviennes “parfait(e)”.
L’objectif est que tu ne te perdes plus.

Thérapie émotionnelle : Lille & visio — ce qui change vraiment

Beaucoup hésitent entre cabinet et visio.

Les deux fonctionnent.
La profondeur vient de la présence, pas du lieu.

En cabinet à Lille

  • un espace neutre

  • une coupure nette du quotidien

  • une disponibilité totale

En visio

  • plus de liberté

  • cadre sécurisant

  • intensité émotionnelle parfois plus facile

  • moins de surcharge mentale

  • continuité thérapeutique même en période tendue

Les hypersensibles et les personnes anxieuses progressent souvent encore plus vite en visio.

À qui s’adresse cet accompagnement ?

Aux personnes qui vivent :

  • une peur d’être abandonnée,

  • la dépendance affective,

  • l’attachement anxieux,

  • la surcharge émotionnelle,

  • le mental en boucle,

  • des réactions qu’elles ne comprennent pas,

  • une hypersensibilité mal comprise,

  • des relations instables ou douloureuses,

  • une difficulté à être seul(e),

  • l’impression de “se perdre” dans l’amour.

FAQ

Est-ce que la dépendance affective se guérit ?

Oui.
La guérison passe par la sécurité intérieure, la régulation émotionnelle et la reconstruction de l’attachement.

Est-ce que c’est lié à l’enfance ?

Très souvent, oui.
Mais on peut transformer totalement ces mécanismes.

Est-ce que la visio fonctionne pour ce type de travail ?

Oui, et parfois encore mieux qu’en cabinet.

Combien de temps dure un accompagnement ?

Cela dépend de chacun, mais les premiers changements apparaissent souvent rapidement.

Est-ce que je vais devoir parler de toute mon enfance en détail ?

Pas forcément.
On parle du passé seulement quand c’est utile pour comprendre ce que tu vis aujourd’hui.

Tu n’as pas besoin de tout revivre.
On va chercher les points clés, les repères, les blessures importantes…
et surtout : comment les réparer dans ta vie actuelle.

Et si je ne sais pas quoi dire en séance ?

C’est parfois le cas..
Tu peux arriver en disant simplement : “Je ne sais pas par où commencer.”

C’est aussi mon rôle de t’aider à poser des mots, à t’orienter, à structurer ce que tu traverses.
Tu n’as pas à “bien faire ta séance”.
Tu viens comme tu es, et on part de là.

Il reste néanmoins important de s'engager dans son travail personner et de "préparer" ce qu'on veut dire pour être optimal.

J’ai déjà fait une thérapie qui n’a pas vraiment aidé, est-ce que ça vaut le coup de recommencer ?

Oui, si on travaille différemment.

Parfois, tu as déjà compris beaucoup de choses dans ta tête, mais :

  • ton corps reste en alerte,

  • tes réactions te dépassent,

  • tu retombes dans les mêmes schémas.

La thérapie émotionnelle se concentre sur le système nerveux, les émotions, les mécanismes de survie, pas seulement sur l’analyse.
C’est souvent là que les choses bougent vraiment.

Est-ce que je risque de devenir “distant(e)” ou “froid(e)” si je guéris ma dépendance affective ?

Non.
Guérir une dépendance affective ne veut pas dire ne plus avoir besoin de personne.


Ça veut dire :

  • pouvoir aimer sans te dissoudre,

  • rester présent(e) à toi-même dans la relation,

  • ne plus accepter n’importe quoi par peur d’être seul(e).

Tu restes sensible, intense, profond(e).
Simplement, tu ne te sacrifies plus pour garder un lien.

Pour aller plus loin

Si tu veux :

  • arrêter de te perdre dans les relations,

  • comprendre enfin tes réactions,

  • sortir de l’attachement anxieux,

  • reconstruire ta sécurité intérieure,

  • revenir à toi sans t’effondrer

je peux t’accompagner.

En cabinet à Lille ou en visio.

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